La dernière page
Ma bande dessinée est terminée, cette fois-ci c’est pour de vrai. Elle sera en librairie le 16 ou le 18 septembre, je sais pas trop. La confirmation reste à venir.
Ça, c’est la dernière page que j’ai dessinée. Une sur 320.
La nature prend une place très spéciale dans ce nouveau livre. Elle est parfois menaçante, parfois bienveillante, toujours à essayer de nous révéler des secrets sur elle-même et sur notre propre intérieur.
C’est quand même intéressant de constater que c’est un oursin que j’ai dessiné pour cette dernière page (qui n’est pas la dernière du livre, quand même!). Il représente l’état de Marius lorsqu’il est introduit dans le récit; c’est un personnage troublé, fermé, bouillonnant d’émotion.
L’oursin représente aussi une part de moi. Les épines sont une protection. C'est ma carapace, ma sécurité; une distance émotionnelle pour éviter de me blesser. Sous ces piquants, il y a une sensibilité et une ouverture qui ne se révèle qu'avec le temps et la patience. Comme l'oursin qui s'adapte aux courants changeants de la mer, je navigue à travers ma vie, j’apprends à embrasser ses imprévus.
C’est beau comme image, non?